Florilèges 2022
En introduction de cette réunion hebdomadaire, une fois encore bien suivie par les adhérents malgré le temps maussade et froid, le président Jean-Louis Amoroso annonce la disponibilité d’un exemplaire du Florilèges 2022, le livre des meilleures photos de l’année édité par la Fédération Photographique de France. « Il est sur l’étagère et je vous invite à l’emprunter, lance-t-il, et comme il y a les résultats des concours, regardez pour vous faire une opinion ».
A propos des concours, il rappelle l’imminence de la clôture des inscriptions pour le défi régional Ombres et/ou contre-jour [NDLR : clôture le 13 décembre]. « Les prochains concours seront le super challenge régional Portrait de femme [NDLR : Clôture le 15 décembre] et le super challenge Minimaliste » [NDLR : Clôture le 15 janvier 2023].
Assemblée Générale
Tout compte fait, l’Assemblée Générale ne se déroulera pas avant Noël comme annoncé la semaine précédente, mais le 5 janvier 2023. Les convocations sont en préparation.
Un jeudi étant consacré à cet évènement, le Président appelle les adhérents à s’organiser pour les concours : « Gagnez du temps, préparez vos fichiers. Nous ferons comme chaque année : vous faites une sélection de vos photos pour les concours régionaux et on verra ce qui est tirage papier ou images projetées ».
Il est indiqué dans l’assistance l’existence d’un aménagement des règles : « Pour ce qui est des photos Nature, il n’y a plus aucune restriction de recadrage ».
Quant aux questionnaires destinés à l’alimentation du bilan de l’année passée lors de l’Assemblée Générale, le président Amoroso demande l’uniformisation des rendus et de la mise en page, « pour faciliter la lecture et l’archivage. J’ai du mal à accéder à certains de vos retours ».
Présentation de tirages papier
Vient ensuite le temps de l’exposition des tirages papier…
Sur les chevalets, Jean-Pierre Creissen propose des images couleur d’oiseaux de Camargue sur fond blanc. « C’est une approche esthétique et épurée de la faune camarguaise. Elle montre son comportement, dégagé d’une partie de l’environnement pouvant distraire le regard » [NDLR : Extrait d’une interview 2020 de Grain d’Pixel en 2020]. Il explique que les photos sont faites en pleine journée pour avoir un ciel bleu. « Le principe repose sur la sélection de couleur : je sélectionne la couleur du fond et je la supprime ». Le tirage est fait sur papier glacé.
« C’est un très beau travail » juge Jean-Louis Amoroso et pour Ange Subrini, il y a de l’onirisme dans ce qui est présenté : « Ce ne sont pas des photos de nature, ce sont des images qui sont dans nos rêves, notre imaginaire » [NDLR : Pour en voir plus, se rendre ICI ]
Gilles Monaco présente ensuite quelques tirages qu’il qualifie de « vieux trucs ». « Je voulais les avoir sur papier et comme je les ai tirés, je vous les montre ». Il s’agit de paysages et de scènes captées autour de lui, c’est-à-dire à Gémenos, Aubagne, Cassis… « Il sévit dans la région de Gémenos, au maximum le Plan d’Aups, Auriol… C’est son terrain de chasse » s’amuse Jean-Louis Amoroso. « Belle atmosphère », « plein de symbolique », peut-on entendre autour des présentoirs.
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Yves Chabrillat pose ensuite des images prises en Birmanie lors d’un voyage qu’il a effectué il y a 3 ou 4 ans. Ce sont des paysages, des scènes de la vie Birmane, des portraits… « J’ai essayé de retranscrire l’ambiance du pays ».
« Les photos sont magnifiques, mais je ne peux pas dire qu’elles représentent la Birmanie déclare Ange Subrini. Tu as l’impression de voir des gens heureux alors que c’est une dictature infâme ». Et l’assistance d’évoquer le génocide des Rohingyas, ce conflit qui, en 2016-2017, a opposé les musulmans aux bouddhistes radicaux, soutenus par l’armée et la police du Myanmar, et provoqué la fuite de plus de 27.000 musulmans Rohingyas vers le Bangladesh [NDLR : 6.700 Rohingyas seront tués et au total, 700.000 Rohingyas ont franchi la frontière du Bangladesh selon Les Echos dans un article du 23 janvier 2020 ].
« Ils sont abandonnés au Bangladesh dans des conditions épouvantables » déclare Yves, et quand on évoque le sujet dans la rue, c’est le blackout. Les gens disent que tout cela, c’est de la propagande » puis de conclure : « Mais ça n’a rien à voir avec les photos ».
Projections
En ouverture de la séance de projection, Ange Subrini propose des images captées la veille. « En partant de la Fourragère, presque à l’heure bleue, j’ai voulu faire des photos avec cette lumière, jusqu’à la Blancarde. Je n’ai touché que les ISO, 200 pour les premières et 400 pour les dernières ». Il s’est aussi essayé à l’ICM [NDLR : Intentional Camera Mouvement ou bougé intentionnel in french] (Photos 1 à 3).
Pour participer au Challenge régional Portrait de femme – « en format carré » a rappelé plus avant le président Amoroso – Jean-Paul Buffille fait ensuite appel aux participants pour choisir une image parmi les quatre proposées, « même si je sais à peu près celle que je vais prendre ». La dernière de la série sera choisie (Photo 4), ce qui tombe bien, puisqu’elle faisait partie du choix de l’auteur.
Il présente ensuite quelques photos prises en Camargue. « Je les ai prises cette semaine. Il y avait du vent et il faisait très froid » (Photos 5 à 8). Car présentées signées, le président conseille : « Si vous signez des photos pour les mettre sur les réseaux sociaux ou ailleurs, faites des copies avant, afin de n’avoir pas de photos signées lors des projections ». Ce conseil visait l’obtention d’une unité de traitement pour tous lors de la publication sur le site de l’association
Christian Coulon invite ensuite l’assistance dans une coupe forestière en Haute Loire au travers d’un reportage qu’il a intitulé Débardage. « Des arbres sont coupés et plutôt que d’utiliser des engins mécaniques pour rassembler les grumes, on utilise des chevaux. Cela évite d’esquinter les forêts, de créer des pistes ». La série projetée montre le travail des chevaux, guidés par deux femmes, tandis que les hommes abattent les arbres. « C’est très intéressant à voir car c’est remarquable la façon dont les chevaux obéissent ». Les chevaux utilisés sont des Traits du Nord précise Christian [NDLR : En savoir plus ICI ] (Photos 9 à 15).
Derrière, Brigitte Carotenuto présente une nouvelle série pour participer au challenge régional Ombres et/ou Contre-jour. « Celles que j’avais faites ne me plaisaient pas ; J’en ai donc refait dix. J’en ai choisi une, mais je ne vous dis pas laquelle ». Espérons qu’elle figure parmi les trois sélectionnées (Photos 16 à 18).
« Ce sont quelques photos prises dans les rues à Marseille » introduit Yves Chabrillat qui prend la suite dans la liste des projections du jour (Photos 19 à 21). En passant sur une photo montrant l’entrée de Cosquer, Yves déclare : « Pour ceux qui ne connaissent pas Cosquer, je les encourage vivement à y aller. C’est vraiment extraordinaire ! ». Voilà, nous espérons que le message est passé !
Il est ensuite et à nouveau question du concours régional Ombres et/ou Contre-jour avec une proposition d’Antonio Lopes Miranda, dit Tonio. Il présente une série dédiée au thème. « C’est du pur Tonio » lance Christian Coulon. L’assistance retiendra 4 clichés (Photos 22 à 25) et il est noté que la première retenue pourrait participer au super challenge national Minimaliste.
Dans le but d’adresser des images à la revue France Photographie sur le thème du sport, Jean-Marc Caschetta projette des images de side-caristes (Photos 26 à 33). « De belles photos d’ambiance » note un participant, « de belles machines » juge Gilles Monaco, « et les mecs aussi sont pas mal » ponctue une autre adhérente.
On revient ensuite sur le concours régional Ombres et/ou Contre-jour avec Nicole Kevorkian qui a confié ses photos au président (Photos 34 & 35).
En déplacement sur Marseille, Sébastien Bur, muté dans la région de Roanne (Loire) mais resté adhérent de Phocal, nous entraine près de son nouveau chez lui : « Il y a de grandes forêts d’épicéa, énormément de mousse », mais aussi des champignons et les gorges de la Loire… et manifestement des matins brumeux (Photos 36 à 45).
En revenant des réunions hebdomadaires, autrement dit, « en rentrant à la maison » Gilles Monaco fait des photos. Sur le chemin du retour vers Gémenos, à la lumière des lampadaires, il fige quelques visions nocturnes (Photos 46 à 48) .
Une fois encore, avec Jean-Louis Amoroso, il est question d’ombres et/ou de contre-jour. Il propose des images en rapport, capturées à Venise et outre atlantique, à New York (Hudson River, Coney Island, aquarium à Brooklyn, 6ème avenue, Central Park) et en Caroline du sud (Folly Beach) (Photos 49 à 56).