La réunion hebdomadaire de ce jeudi 1er juin a débuté par une heure de joyeux capharnaüm, non pas dû au retour du président Jean-Louis Amoroso après un mois d’absence, mais pour cause d’encadrement de photos destinées aux Rencontres Photographiques de Pertuis qui ont ouvert leurs portes 2 jours après.
Oui, donc, telle Mathilde, le Président est revenu !
Mais pas de vin, ni des noces ni des festins… le Président est revenu ! Et puisque le v’la, ce fut l’occasion pour lui de remercier la rédaction de Phocal.org qui lui a permis de rester au contact de l’association, quand bien même il fut outre atlantique.
Ce fut aussi l’occasion pour lui…
… de revenir sur les derniers résultats des concours de la Fédération. « Il manque toutefois ce qui a été fait sous l’égide de de France Photographie sur l’homme et l’environnement » regrette-t-il. Cela dit, la revue n’est pas encore publiée et il espère avoir la surprise d’y voir des publications de Phocal. « Théoriquement, la rédaction nous prévient avant, réserve-t-il néanmoins ; Si cela n’a pas été le cas, c’est que nous n’aurons pas d’auteur dans les dossiers ». Jean-Marc Caschetta qui a déjà bénéficié de la publication de ses travaux sur une page complète, rassure : « Je n’avais pas été appelé avant… ». On y croit donc !
Retour sur les derniers concours de la Fédération…
Concernant l’OpenFed [NDLR : Voir article ICI], le président Amoroso confirme l’observation de la rédaction de Phocal.org quant à la participation à ce concours : « Il y a un problème de communication, ne serait-ce que par les revues photographiques, car initialement, cette compétition a été faite pour faire connaître la Fédération, pour que tout le monde participe, club ou pas club, carte ou pas carte ».
Il souligne la 46ème place de Christian Coulon, ex aequo avec lui -même et ajoute avec humour : « J’espère qu’il n’en est pas froissé ! », ce qui fera dire au “concurrent” : « Je me posais la même question à ton égard ».
Pour ce qui est du Quadrimage [NDLR : Voir article ICI], après avoir félicité Nicole Kévorkian pour sa 39e place sur 472, il émet un avis sur le travail de Brigitte Carotenuto, – « J’ai trouvé que Brigitte ne méritait pas d’être si loin, commente le président ; C’est très créatif et ça n’a sans doute pas été regardé avec l’attention qui convenait » – et sur celui de Gilles Monaco : « Gilles, désolé, ils n’ont pas apprécié ton humour pipi. Tu réussis tellement mieux dans d’autres types d’images ».
Quant au concours National Reportage Papier [NDLR : Voir article ICI] auquel il a participé en compagnie de Yves Chabrillat, c’est sur le travail du gagnant que la discussion s’est portée, certains adhérents ayant émis un avis dubitatif : « Il n’y a pas d’enchainement logique, cela ne raconte pas une histoire dans sa continuité… ».
« J’ai été témoin d’un évènement incendie dans un champ de lavande » déclare alors Jean-Louis Amoroso qui se fait alors le défenseur de l’auteur et qui raconte “l’histoire” du reportage contesté et qui, manifestement, n’avait pas été perçue globalement.
Points divers…
En clôture de séance, le Président Amoroso est revenu rapidement sur deux choses : l’AG du l’Union Régionale en juillet et le stage de Michel Garofano. Pour ce qui est de l’AG, il explique : « L’Assemblée Générale de l’Union Régionale se déroulera le matin, il faudra donc des gens pour préparer l’accueil à partir de 8h. L’après-midi, ce qui est prévu, c’est de reprendre des montages présentés à La Penne sur Huveaune et de les remonter pour en faire une projection ».
Quant au stage de Michel Garofano, initialement prévu en mai, puis reporté en juin, c’est en septembre qu’il pourrait se dérouler… si tant est qu’il y ait des inscriptions !
Projections…
C’est Ange Subrini qui a ouvert cette séance de projection d’images en présentant des images captées à Carry-le-Rouet, « sur le sentier du lézard » précise-t-il. Visages aux yeux enfoncés, chimères ou gargouilles égarées, tortues ou autres visions… les images qu’il propose sont le résultat du “délire paréidolique” auquel il est fidèle (Photos 1 à 9).
Pour Guy Lacaze qui lui succède, point de noir & blanc cette fois, mais des images couleur prises à la Ciotat et Marseille (Photos 10 à 14).
Un autre Guy lui succède en la personne de Guy Jouannelle qui introduit sa présentation par la photo d’une façade couverte de graffitis (Photo 15): « Je suis fasciné par les murs de ce quartier et j’aimerais avoir votre ressenti, dit-il ; Moi, ça me plait mais je ne sais pas comment le rendre ». Pour Jean-Louis Amoroso, il s’agirait alors « de rechercher quelque chose, ou un personnage », portant un rappel de couleurs. Autrement formulé, il s’agirait donc de rechercher un autre point de vue, de photographier l’œuvre dans son environnement plus que l’œuvre elle-même. « Le problème de ces photos qu’on a tous envie de faire, ajoute Jacques Filiu, c’est qu’on montre et en soi ce n’est pas intéressant. La difficulté c’est de sortir du fait de simplement montrer quelque chose en utilisant un personnage qui arrive ou par un angle droit… » (Photos 15 à 22).
De retour d’une mission humanitaire il y a quelques jours, Yves Chabrillat nous emmène ensuite à Madagascar. « Lémuriens, paysages, pauvreté », voilà Madagascar selon lui, mais aussi, à la vue d’images prises à Tananarive : « rues défoncées, pas de feu de circulation… chacun roule comme il peut ! » (Photos 23 à 34).
C’est sur le circuit du Castellet que nous entraîne ensuite Jean-Marc Caschetta qui s’est passionné par les bolides ayant couru les 24 heures du Mans (Photos 35 à 43).
Gilles Monaco livre ensuite quelques résultats de ses recherches sur l’ICM – Intentional Camera Movement – « ou, comme on dit à Marseille, ajoute Jean-Louis Amoroso, la photo PB, pour Photo Bouléguée » (Photos 44 à 49).
Enfin, Jean-Luc Lebouil [NDLR : votre serviteur…] présente quelques images de saison, c’est-à-dire humides, comme ces gouttes d’eau prisonnières d’un tamaris (Photos 50 à 52) ou pourvues de ciels chargés (Photos 53 à 56).
