Cette semaine “Phocalienne” a débuté jeudi 02 mars en présence d’une vingtaine d’adhérents. A l’ordre du jour, il a été question de la rencontre photographique de Pertuis, de la foire photo, du stage avec Christian Ramade, du stage proposé par Michel Garofano, de présentation de tirages papier et de projections, dont quelques-unes aux fins de sélections pour les concours d’actualité comme le Super Challenge National A la manière d’un photographe célèbre [NDLR : Clôture des inscriptions le 15.03.2023] et le Challenge Régional Scène de vie autour de l’humain [NDLR : Clôture des inscriptions le 13.03.2023].
Important : A propos de ces sélections pour les concours…
A propos de ces sélections pour les concours de la Fédération Photographique de France (FPF), il a été décidé lors de cette réunion hebdomadaire qu’aucune des photos présentées pour sélection ne sera désormais publiée avant la parution des résultats, qu’elles aient été sélectionnées ou non. Il s’est en effet avéré que des photos non retenues pour une compétition l’ont été pour une autre.
Rencontres de Pertuis et Foire Photo d’Allauch…
Pour mémoire ; les rencontres photographiques de Pertuis se dérouleront du vendredi 02 juin au lundi 12 juin 2023. Pour ce qui est de la participation de Phocal, 32 photos pourront être accrochées et le thème retenu est “Marseille, ma ville”. L’installation de l’exposition se fera le jeudi 1er Juin.
Les flyers pour la Foire Photo sont disponibles. « Il y en a 5.000 et on va pouvoir les distribuer » précise le président Jean-Louis Amoroso. A charge de chacun d’assurer « assez vite » la distribution dans les lieux de passage du public, les commerces du centre commercial de Fontvieille, d’Allauch, de Plan de Cuques… « L’an dernier, on a eu un très bon accueil de la part des commerçants, précise le président, et d’une manière générale, si vous avez l’intention d’aller voir des expos, de vous rendre dans des endroits culturels, prenez des flyers ».
Stages…
Pour rappel, le stage avec Christian Ramade se déroulera samedi 10 juin dans la salle de la vie associative où se tiennent les réunions du club Phocal et la jauge de 12 participants sera atteinte.
Adhérent de Phocal et professionnel de la photo, Michel Garofano propose quant à lui un stage sur le post-traitement et plus particulièrement sur Adobe Photoshop© / Lightroom© et Affinity©. Ce stage se déroulera en 4 séances, les mardis 2, 9, 16 et 23 mai – « de 18h à 20h, ça me semble bien » précise-il – dans la salle de la vie associative d’Allauch ou à L’atelier de la photo à Marseille [NDLR : Précision à venir]. Les 4 séances forment un tout : « Si tu rates un épisode, tu es mal ».
Échanges techniques…
Le magazine Réponses PHOTO de mars 2023 en main, Christian Coulon intervient ensuite pour parler d’un article de Thibaut Godet consacré à l’intelligence Artificielle en photo et intitulé “IA, photographie-moi un marin”. « C’est assez bluffant. Les images faites par IA sont vraiment incroyables. On dicte au logiciel [NDLR : logiciel Midjourney] ce que l’on veut : un marin grec, dans une ambiance nocturne, avec la barbe, le chapeau, etc. prise au 35mm et le logiciel fabrique la photo ». A la lecture de cet article, tout autant « incroyable », qu’inquiétant en termes de respect de la véracité de la chose rapportée, il convient néanmoins de rester sur la réserve. Apparemment, cette technologie a des limites et comme le dit l’auteur de l’article, « le photographe conserve l’avantage d’être humain » [NDLR : L’article est visible ICI].
Circulant de mains en mains, le magazine fait une halte dans celles de Michel Garofano qui intervient sur un autre article “Gérer le bruit” où il est question de solutions logicielles pour réduire le bruit et plus particulièrement d’Adobe Lightroom© et DxO© de PhotoLab.
« Cette semaine justement, j’ai repris des vieilles photos prises à 125 /1.8. Je les ai exposées à 2.8 jusqu’à 32. J’ai donc de 1 à 10 diaphragmes différents » expose Michel Garofano qui indique qu’avec la dernière mise à jour d’Adobe Lightroom©, il est impossible de savoir laquelle a été sous-exposée de 5 diaphragmes. « On peut voir que pour celle qui a été surexposée de 2-3 diaphragmes, on perd du détail dans les parties blanches » et de conclure : « Quand il y a des essais comme cela, sur ces logiciels, ce qui est dit, notamment sur gérer le bruit, est valable 3 ou 4 mois car il y a toujours une nouvelle version qui remplace la précédente ».
Présentation de tirages papier…
Pour initier ce chapitre des réunions hebdomadaires, Ange Subrini présente sur série de tirages noirs & blancs. « C’est une série sur une pratique, annonce-t-il ; Le traitement me plait, il y a des noirs profonds ». Il s’agirait de développements de bobines ILFORD px 400 [NDLR : ??], « pellicule mythique à un moment donné, à partir des années 60, concurrencée ensuite par la HP3, HP4 et HP5 » explique Jean-Louis Amoroso qui revient ensuite, avec un poil de nostalgie, sur les produits de développement utilisés à l’époque, sur la technique de régénération du révélateur, sur les avantages et inconvénients des pellicules ILFORD…
Gilles Monaco propose ensuite des tirages de photos « qui datent un peu ; Mais comme je ne les avais jamais tirées, je l’ai fait pour moi et j’ai dit : je vais donc les présenter ». Les images ont été prises à Pont de l’Étoile [NDLR : Les photos présentées ci-dessous font partie de la série présentée sur papier].
Projections pour sélections…
Pour candidater au Super Challenge national de la Fédération Photographique de France (FPF) A la manière d’un photographe célèbre, Ange Subrini a pris pour modèle Dolorès Marat. « Pourquoi Dolorès Marat », s’auto-interroge-t-il ; « Parce que, quand elle a exposé à Marseille au Pangolin, on nous a demandé de faire des photos à sa manière et j’ai eu une de mes photos exposée. Je me suis donc dit que si l’on avait sélectionné une de mes photos, c’est qu’elles ne devaient pas être nulles » s’auto-répond-t-il. L’image qu’il avait retenue parmi celles présentées – une robe sombre posée sur un lit – n’a pas fait l’unanimité…
Pour le même défi, Brigitte Carotenuto réussi une belle osmose avec le photographe Joël Tjintjelaar qu’elle a pris comme inspirateur. D’ailleurs, c’est ce que lui fera remarquer Christian Coulon en déclarant « en tout cas, tu colles bien au style ! ».
[NDLR : Joël Tjintjelaar travaille la photographie en noir et blanc. Talentueux photographe récompensé, il est né à Jakarta, en Indonésie et a grandi aux Pays Bas. Il se spécialise dans la photographie d’architecture, car il trouve plus facile de se connecter et d’interagir avec les bâtiments, à travers lesquels il exprime ses sentiments – Résumé fourni par Brigitte Carotenuto] [NDLR : Voir quelques images du photographe ICI]
Fernande Vedel pour le challenge régional Scène de vie autour de l’humain présente 11 images et l’une d’entre elles sera sélectionnée.
Projection : Au fil de l’Islande…
Victime d’un oubli de la rédaction la semaine précédente, Christian Coulon a droit cette semaine à un traitement de faveur, celui de présenter son travail sur l’Islande, en couleur (semaine passée), en noir & blanc (cette semaine), dans une galerie distincte accompagnée d’un texte qu’il a rédigé.
Pour la série monochrome, celle de cette semaine donc, l’auteur a précisé : « Le sujet est sur les cascades en Islande [NDLR : dont celle située dans le canyon de Fjaðrárgljúfur] mais j’ai eu un problème de météo – un temps assez terne, gris, le plus souvent pluvieux – et souvent, ce type de photo en couleur était sans caractère, sans relief… J’ai donc pris le parti de traiter ces photos avec un style complètement différent » [NDLR : Voir illustration ci-contre].
« ‘’Islande’’… ce nom évoque les puissances telluriques, les étreintes cataclysmiques du feu et de la glace… Ici, des fractures béantes, comme autant de blessures, séparent deux plaques terrestres qui dérivent inexorablement ; là, une éruption volcanique très récente offre encore ses laves brûlantes ; partout des fumerolles s’élèvent, innombrables….. Dans cette île, la puissance de la nature se pare d’une beauté étonnante qui mêle, harmonieusement, le minéral, le végétal et l’eau ».
Autres Projections…
Hors concours cette fois, Ange Subrini présente une série d’images récoltées dans les vignes de Pinet, un village de l’Hérault. « Un premier plan qui casse tout », « un ciel qui manque de texture », « il aurait fallu un peu plus du chemin » … autant de remarques qui mettent de côté quelques clichés et font retenir ceux qui sont présentés ici (Photos 1 à 4).
C’est le regard tourné vers le ciel nocturne que Christophe Sertelet nous fait partager sa passion avec une photo prise depuis Anselme dans les Alpes ; « Je me suis entrainé sur la grande classique de l’hiver… ». Traitée par un logiciel qui s’appelle SiriL, il présente une photo d’Orion, prise au 100-400mm à raison de 270 pauses de 15 secondes. « Pourquoi ne voit-on pas la courbe des étoiles » interroge Jean-Louis Amoroso. « J’ai utilisé une monture équatoriale qui suit la rotation de la terre et toute la difficulté est de bien calibrer la monture » lui sera-t-il répondu (Photo 5).
Gilles Monaco présente ensuite une série de nuit prise lors d’une balade au bord de l’Huveaune. « Il y a des choses inattendues » dit Jean-Louis Amoroso. Pour Jacques Filiu : « Il y a là un des aspects du style de Gilles : un côté poétique, géométrique, mystérieux… il y a tout là-dedans, tout est construit ». « C’est très cinématographique, tu as l’esprit des ambiances… Il y a les décors, il ne reste qu’à y mettre les personnages » complète le président Amoroso (Photos 6 à 12).
Hervé Dopffer propose des images qui feront dire à Jacques Filiu : « Ça fait penser à Stephen Johns. C’est l’esprit des photos américaines des années 70 » (Photos 13 à 18).
Jean-Louis Amoroso, depuis New-York, complète sa série sur les “dogs sitters”, les promeneurs de chiens. « En tout cas, je peux vous dire que ce n’est pas Marseille. Personne ne s’amuse à laisser une parcelle de crotte » explique-t-il (Photos 19 à 25).
Jean-Marc Caschetta présente ensuite quelques photos d’architecture prises aux environs du stade vélodrome. « Ça pourrait faire l’affaire pour Pertuis, c’est très spectaculaire » lance Jean-Louis Amoroso en songeant aux rencontres photographiques de juin (Photos 26 à 30).
Enfin, Jean-Pierre Creissen donne à voir, à admirer plutôt, quelques oiseaux… sarcelles d’hiver, bécasse, tarin… « Ce sont des oiseaux migrateurs, ils sont restés 2-3 jours, je ne les ai jamais revus depuis » explique le photographe (Photos 31 à 35).