En introduction de cette réunion hebdomadaire de la fin mars, le président Jean-Louis Amoroso a fait un plan large sur les préparatifs des évènements organisés par l’association ainsi que sur la préparation de la fête des fleurs d’Allauch à laquelle Phocal participe, en partenariat avec le Comité des fêtes, sous la forme d’accrochages de photos de fleurs développées sur bâche [NDLR : Voir l’article ICI]. « Beaucoup de gens qui passaient pendant les préparatifs ont apprécié les photos montrées » rapporte le président.
Pour clore cette introduction, le président ne manque pas de lancer un appel : « Je compte sur tout le monde ! » et Christian Dandreis rappelle que lors de la foire, le 23 avril prochain, pour tout problème, question ou autre… « le référent, c’est moi ! ».
Sur un autre sujet…
… Jean-Louis Amoroso annonce avoir reçu des mains de Jean-Paul Olive qui expose « Athènes et ses îles » du 05 avril au 20 mai à la Mezzanine d’Aix-en-Provence, le livre consacré au thème de cette exposition. Il est disponible sur les étagères du club !
A propos d’exposition, Christian Coulon intervient et signale l’exposition “Singulier, pluriels #4” du Photoclub La Garde (Marseille) qui se tiendra à Plan de Cuques du 15 au 28 avril [NDLR : Une inscription est faite dans la page “Expos en cours et en bref” accessible en marge droite]. Le vernissage devrait avoir lieu le 14 avril, mais aucune information n’est officiellement parue à ce sujet à ce jour.
Exposition de tirages…
Jean-Marc Caschetta, Gilles Monaco, Christian Coulon ont présenté quelques tirages de leurs œuvres. Pour Jean-Marc Caschetta, il s’agissait de photos prises sur le massif dee l’Étoile (Photos x à y) et il s’est demandé si cette vision de Marseille pouvait être présentée lors de l’exposition de Pertuis dont le thème, pour Phocal (et pour rappel), est “Marseille, ma ville”. « A Marseille, on a aussi une ile où il y a des habitants et de l’aquaculture… Il y a des élevages à Sainte Marthe, des bassins de rétention d’eau sur la colline… » déclare le président en guise de réponse.
Pour sa part, Gilles Monaco présente deux (magnifiques) tirages sur Dibond de photos nocturnes (Photos x et y). « Le sujet, c’est la lumière » précise-t-il.
Christian Coulon quant à lui, nous ramène en Islande avec quelques tirages couleur de quelques-unes des photos Islandaises qu’il avait présentées lors de la réunion du 02 mars dernier [NDLR : Voir article ICI].
Projections…
C’est Ange Subrini qui ouvre le chapitre des projections en présentant une dizaine de photos prises lors des plus récentes manifestations. « Mon intention était de montrer un certain humour » présente-t-il et effectivement, à défaut d’humour, certains messages des manifestants étaient porteurs de souriantes ironies. En la circonstance, statuts obligent, seules les images ne véhiculant pas un message politique sont retenues pour publication (Photos 1 & 2) et l’assistance n’a pu déterminer si la photo – pourtant « bien composée » selon Jacques Filiu – porteuse d’une pancarte “J’aime pas les cons !” était à portée politique ou non !
Pour Brigitte Carotenuto, c’est un essai de photo de rue ! Elle présente une dizaine d’images ; « Je ne suis pas à l’aise du tout avec la photo de rue car j’ai toujours peur de me prendre une réflexion, mais je m’y suis essayée quand même ». (Photos 3 à 6).
Avec Christian Coulon, on retourne en Islande avec une série de photos endémiques (Photos 7 à 18), mais cette-fois ci, consacrée aux sources geysers, sources thermales, fumeroles…
« Le terme geyser vient d’un mot Islandais geysir qui veut dire le jaillisseur » explique l’auteur. « Ce sont des eaux à 100-150°, et le dépôt que l’on voit autour, ce sont des dépôts de silice ». A Brigitte Carotenuto qui s’étonne que sur les photos, on ne voit jamais personne, Christian Coulon explique : « On ne voit personne parce que j’ai évité d’en montrer. En fait, sur la photo origine du geyser, il y a un rempart de personnages car tout le monde attend le jaillissement ». Les images projetées ont été prises à différents endroits de l’Islande. « L’Islande dispose d’une puissance géothermique considérable ; Ils ont une énergie à très bon marché » conclut Christian Coulon qui connait bien le sujet : il est géologue !
[NDLR : Quelqu’un l’ayant évoqué, vous trouverez ICI un documentaire d’ARTE sur le secret des roches… Eh oui… on fait aussi dans la culture !].
Manifestement, Gilles Monaco s’est pris d’amour pour l’ICM [NDLR : Intentional Camera Movement]. « C’est assez nouveau pour moi, je n‘ai pas l’habitude de faire, mais j’y ai pris goût ». Il présente quelques-unes de ses dernières prises nocturnes, au skate-park d’Aubagne notamment et il explique le dosage qu’il s’impose afin que le résultat ne soit pas trop abstrait. « Ce qui est abstrait ne me plait pas ». Une prise à pleine ouverture pour le bokey et un flou sur un escargot complète ses ICM » (Photos 19 à 22). « Sur l’escargot, intervient Jean-Louis Amoroso, c’est un flou de vitesse que tu as fait ? »
Jacques Milhaud prend la relève et présente une série de fleurs et une proposition de photo pour alimenter le thème “Marseille, ma ville” pour l’exposition de Pertuis. Pour ce qui est des fleurs (Photos 23 à 26), « ce sont des multi-expositions à la prise de vue » explique l’auteur. Pour Jacques Filiu, « C’est l’ensemble qui est intéressant, le point de vue de violence dans les couleurs… Avec un joli tirage papier, ça doit être sympa ».
Quant à la photo pour l’exposition de Pertuis (Photo 27), c’est une vision sans doute inédite et lunaire de la ville qui est proposé « et qui ne manquera pas de faire sourire ».
En clôture de séance, Jean-Marc Caschetta propose quelques photos prises au petit matin autour de l’étang de Vaccarès (Photos 28 à 36).
