Pour cette dernière soirée de la saison 2022-2023, point d’annonces d’expositions, point de tirages sur papier – hormis les grands formats très originaux et particuliers de Michel Attard dont nous n’avons, hélas, pas d’exemplaire à présenter – point d’images projetées… mais apéro, pizza, dessert.
Il y eut toutefois un discours : « J’ai décidé de faire un discours… », celui de Christian Coulon, salué par des “Aaah”… et des “Aïe”…, en hommage au président Jean-Louis Amoroso : « Je ne suis pas très coutumier du fait, poursuit-il face à l’enthousiasme…
… de la vingtaine d’adhérents réunis, mais comme vous le savez, Jean-Louis a été distingué samedi matin au niveau national et dans le droit fil de cette distinction, je pensais qu’il fallait dire quelques mots au niveau du club » ; Et de poursuivre : « je voudrais le remercier – et je pense que vous voudrez vous associer à ces remerciements – pour tout ce qu’il fait pour ce club, pour son investissement, son enthousiasme, qui dure depuis de très nombreuses années ; Je sais que cet investissement ne va pas sans parfois entrainer des tensions, notamment lorsqu’il s’agit d’organiser des évènements tels que la foire, les expos… Je sais aussi, comme vous, qu’il est un bavard invétéré et que pour aller du point A au point B, il passe par toutes les lettres de l’alphabet… il n’empêche ! », et de conclure : « Il n’empêche… que si nous sommes là ce soir, si nous sommes là tous les jeudis soir, si nous partageons ce goût pour la photo, c’est grâce à lui ».
Après les applaudissements qui ont salué et conforté ce discours, le président Jean-Louis Amoroso, en évitant de faire le chemin évoqué ci-devant – de A à B en passant par les autres lettres – déclare : « Comme je l’ai dit samedi, tout le travail qui a été fait ne s’est pas fait tout seul ; Quant à mon caractère, on ne le refera pas ! Désolé pour ceux a qui j’ai cassé les pieds et je vous encourage tous à persévérer dans les lignes que nous avons essayé de tracer surtout depuis le retour à Allauch… ».
Il ajoute, en évoquant le fonctionnement du club : « Je sais que des gens ne sont pas restés dans l’association car nous étions soi-disant : ‘’trop concours’’ ; On ne l’impose à personne, sauf si on s’engage et je pense que les concours sont formateurs ».
Pour Frédéric Desvergne, « le problème c’est que tu investis tout le monde dans les concours même ceux qui ne veulent pas les faire » et le président de conclure sur ce point : « L’essentiel est de travailler sur des images qui nous plaisent, de les montrer et si la perspective des concours permet de franchir d’autres étapes, ce n’est pas un aboutissement ».
Le bilan d’un bleu de l’association
Vu par un nouvel adhérent qui clôt sa première saison au sein du club, qui n’a pas pris la carte de la Fédération Photographique de France, qui ne s’est aligné, de fait, sur aucun concours national, ni de concours régional alors qu’il aurait pu le faire, mais qui a vu tous les tirages papier, qui a projeté toutes les images, qui ont été remis (ou non) à cet effet par d’autres adhérents et qui les a transmis via le site Phocal.org, autrement dit par votre serviteur, la rédaction, appuyé par Christophe Sertelet et Delphine Masson, les coadministrateurs, … cette première année fut formatrice.
En effet, si pendant près de 10 ans, chaque jour, en qualité de Correspondant Local de Presse, puis d’éditeur de mon propre “pure player” d’informations locales [NDLR : www.bvonline.fr ], j’ai porté mon matériel photo et shooté de reportages en reportages, pendant cette “Phocalienne” saison, au contact d’autres passionnés, j’ai appris et aimé !
Dans le désordre et sans citer tout le monde – que les absents de mon bilan veuillent bien m’excuser – avec Ange Subrini, j’ai appris la “paréidolie” ; Je pense chaque fois à Michel Garofano quand je joue avec les curseurs de Lightroom pour donner plus de relief à mes ciels et j’ai aimé ses choux baroques ; De même, j’ai aimé les balades Islandaise de Christian Coulon et les New-Yorkaises de Jean-Louis Amoroso , la créativité et la maîtrise de Photoshop de Brigitte Carotenuto, les pigeons ICM de Fabrice Coradossi, les rues nocturnes de Gilles Monaco (que je remercie mille fois pour m’avoir permis de rester en contact avec le club), les panoramas verticaux de Michel Attard, les bords de plage “aérés” de Florent Bio, les images hivernales de Sébastien Bur, les oiseaux épurés de Jean-Pierre Creissen, les “filés” sportifs de Jean-Marc Caschetta, les images minimalistes de Marie-Christine Brabant, l’hommage à Randy Weston de Günther Hahne , “L’attente” de Philippe Caré, les surimpressions “manifestives” d’Yves Chabrillat et bien sûr, “L’ineffable légèreté de l’Être” de Didier Debrand que je remercie pour m’avoir replongé dans le reportage le temps d’une visite ministérielle.
J’ai aussi apprécié, énormément apprécié, l’exposition de Christian Ramade [NDLR : Article ICI], la Foire Photo [NDLR : Article ICI], la fête de la musique Allaudienne [NDLR : Article ICI], la venue de Pédro Hernandez [NDLR : Article ICI]…
… et bien entendu, histoire de boucler – dans les deux sens du terme – cet article, la médaille d’or pour « Services rendus à la photographie » de Jean-Louis Amoroso [NDLR : Article ICI].
Merci à tous… On se revoit le 31 août !