Réunion du 23 février 2023

En ouverture de cette dernière réunion de février, le président Jean-Louis Amoroso porte à la connaissance de la quinzaine d’adhérents présents, la teneur du mail qu’il vient de recevoir de la part de La Fédération Photographique de France et qui se rapporte à la prochaine journée internationale du droit des femmes.

Un challenge pour la Journée internationale du droit des femmes

« Le 8 mars est une journée de sensibilisation et de mobilisation des élèves des écoles, collèges et lycées pour les droits des femmes et l’égalité entre les filles et les garçons et à cette occasion, la FPF est ravie de proposer un challenge sur le thème La Femme » explique ledit email.

Pour participer, il suffit de poster une seule photo mettant en valeur la femme. « Nous encourageons la diversité et l’inclusion des femmes dans toute les formes, cultures et styles de photographie » expose la Fédération qui émet toutefois une réserve : « Vous réserverez vos photos de modèle nu pour d’autres diffusions, concours ou expositions. Pour cette occasion ponctuelle, la Fédération se réserve le droit de supprimer toute photo qui ne saurait être acceptée par les règles des réseaux sociaux ».

  • « Célébrons la beauté, la diversité et la force des femmes à travers l’art photographique »
  • « Des images qui inspirent, célèbrent et honorent la femme »
  • « Rendre visible l’invisible, valoriser la femme dans toutes ses dimensions »

La procédure consiste à publier la photo avec l’hashtag #LaFemmeFPF et en taguant @FPF_photographie sur Instagram. Comme d’habitude, il conviendra de respecter les droits d’auteur et de demander l’autorisation des personnes présentes sur la photo avant de la publier.

Le challenge est commencé ! Il se terminera le 12 mars. Ce n’est pas un concours, mais la Fédération « souhaite une très large participation ».

Projet d’exposition de Pertuis

A propos des rencontres photographiques de Pertuis [NDLR : Voir annonce ICI], le président Amoroso confirme le thème : la ville (Marseille), et que l’accrochage se fera le jeudi 1er juin, voire dans les derniers jours de mai. « On a 4 grilles à raison de 4 photos 30×40 par face, soit 8 photos par grille et donc 32 images au total. Pareil à Port de Bouc… ». Il précise par ailleurs qu’il faudra trouver un coordinateur, étant lui-même absent du 03 au 30 mai.

Projet de stage avec Christian Ramade

La réflexion a avancé sur ce sujet : le stage se déroulera sur une seule journée, samedi 10 juin. « Ça reposera donc sur les travaux que les stagiaires apporteront mais ce n’est pas une obligation d’en apporter » juge Jean-Louis Amoroso. Le thème autour duquel le stage sera animé est celui de la soirée-table ronde de Christian Ramade qui se déroulera le 27 avril dans la galerie du Vieux Bassin. Il s’agit du thème suivant : La couleur tombée du ciel. « Connaissant le thème, vous pouvez commencer à travailler sur le sujet avec une pensée de la construction de l’image et du plus apporté par la couleur dans la composition et la lecture de l’image dans la 3ème dimension ».

Marius Fabre… facteur de tambourin…

La soirée s’est poursuivie par une présentation de travaux tirés sur papier. Jean-Louis Amoroso présente un travail réalisé pour un concours sur l’artisanat et les travaux manuels. « C’est un retour dans le temps, explique-t-il ; En Provence, il y a très peu de facteurs de tambourins ; Celui-ci est situé dans l’est de la Provence, à Barjols, et ce n’est pas pour rien : il y a des tanneries et à l’époque, ils faisaient des peaux de veaux mort-nés »

[NDLR : Barjols a longtemps été la capitale varoise de la tannerie avec vingt-deux entreprises. Aujourd’hui, une seule subsiste. Elle reçoit des aides du gouvernement. Les ouvriers y travaillent les peaux de bovins, destinées ensuite à la vente. (Sources INA – ICI)]

Les photos présentées et encadrées « vintage » montrent le travail de Marius Fabre pour fabriquer un tambourin, un galoubet d’un seul morceau.

[NDLR : Pour en savoir plus, la rédaction a trouvé ce document de l’INA intitulé : Marius Fabre, artisan du tambourin. C’est ICI]

Autres présentations de tirages papier…

Pour concourir dans la catégorie Reportage Papier des concours nationaux de la FPF, Yves Chabrillat propose deux séries de photos. La première tourne autour de la pétanque et la seconde se rapporte aux manifestions de ce début d’année. D’une façon unanime, les adhérents présents retiennent la deuxième série.

Gilles Monaco propose à son tour quelques tirages… « Des images qui datent un peu et proviennent d’un séjour à Viens dans le Luberon, chez un copain, un ami d’enfance ».

[NDLR : Gilles Monaco vient d’être récompensé au concours international de Salon de Provence – Voir ICI]

Jacques Filiu présente ensuite un livre réalisé sur commande à l’occasion des 70 ans du Corbusier. « C’est une fête… je devais montrer le visage des gens afin qu’ils se reconnaissent et retranscrire l’idée de fête ».

Projections

Nicole Kévorkian présente son travail sur les concours A la manière d’un photographe célèbre (super challenge national n°6) et Scène de vie autour de l’humain (concours régional). Pour le premier, c’est Massimo Vitali son inspirateur [NDLR : une présentation de Massimo Vitali avait été faite lors de la réunion du 02 février]. Pour le deuxième, le choix s’est effectué sur quelques photos prise à Biarritz (Les photos 1 à 3 ci-dessous n’ont pas été retenues).

Brigitte Carotenuto fait appel aux membres présents pour effectuer une sélection afin de retenir une photo qui sera envoyée avec l’espoir d’être publiée dans le n° 285 (avril) de France Photographie sur les thèmes La photo créative et le portrait.

Sans projet de compétition, Ange Subrini nous entraine ensuite dans une promenade paréodolique : « Vendredi, j’ai emmené mon petit-fils aux Pennes Mirabeau et je suis monté sur la falaise… Quand je suis entré dans la forêt, j’ai eu l’impression d’être accueilli par des personnages qui m’invitaient à entrer, des têtes, des formes… » (Photos 4 à 6).

[NDLR : Paréidolie : C’est une sorte d’illusion d’optique qui vous donne l’impression de voir un visage au beau milieu des nuages ou sur un objet de la vie quotidienne – En savoir plus ICI]

Christine Natta propose ensuite une image prise à Saint-Chamas. « Je voudrais savoir ce que vous en pensez… Je me suis régalée à la faire, j’ai mis un bon moment parce que j’ai dû casser des branches qui étaient devant et le soleil couchant arrivait vraiment de face ». « Nous, on se régale à la regarder », « C’est reposant… » peut-on entendre dans la salle (Photo 7).

Florent Bio propose ensuite une série de clichés en noir et blanc pris à La Ciotat. Comme sur les tirages papier couleur qu’il nous avait déjà montrés les personnages présents sur ses photos occupent un espace sans partage, résultat d’une bonne dose de patience à la prise de vue. C’est du Florent Bio à la manière de… Florent Bio (Photos 8 à 17).

Selon Jean-Louis Amoroso, les images présentées ensuite par Gilles Monaco, sont des « Images très cinématographiques » (Photos 18 à 23).

Jacques Filiu convoque ensuite l’assemblée pour une leçon de géométrie (Photos 24 à 27) et Jean-Marc Caschetta propose « des essais », des photos de mouvements traduits en filés ou en images statiques. C’est du Jean-Marc Cashetta à la manière de… Jean-Marc Cashetta (Photos 28 à 35).

Enfin, pour clore cette séance, Yves Chabrillat propose des clichés monochromes sur le thème du jazz (Photos 36 à 42).

menu