Pour la vingtaine d’adhérents présents pour cette 8ème séance hebdomadaire de la saison, il y avait fort à parier qu’il serait, une fois encore, question de l’exposition de Phocal prévue pour février prochain. Et ce fut le cas !
Mais avant d’aborder le sujet, le président Jean-Louis Amoroso a tenu à rassurer les « inquiets permanents » quant aux démarches d’inscription auprès de la Fédération Photographique de France (FPF) : « les cartes sont saisies à la fédé et la facture a été envoyée acquittée, merci Nicole ». Pour Nicole Kévorkian, la trésorière, les vacances peuvent désormais commencer.
Quelques points de règlement…
Toujours au chapitre de l’administratif, …
… le président rappelle ensuite quelques points visant la participation aux concours : « Vous pouvez changer de mode de présentation d’une photo qui vous plait d’une année sur l’autre ; Ainsi, vous pouvez la présenter en papier une année, et en image projetée une autre année, en monochrome une fois et en couleur une autre année ». Autrement dit, une photo est présentable d’une année sur l’autre si son support ou son traitement a été changé ; En revanche, et même si le support a varié, ce n’est pas possible sur une même année, sauf dans le cas suivant : « Vous pouvez toujours inclure des photos issues du concours auteur ou du concours reportage ».
[NDLR : Le règlement de la fédération dit la chose suivante : “Une même photo ne peut être présentée qu’une seule fois dans une Compétition Nationale. Par même photo, il est entendu des images tirées du même déclenchement (rafale) et/ou post-traitement ou toute autre photo doublon issue d’une idée originale traitée ou non différemment (ex : passage de couleur vers monochrome). A l’exception des compétition Auteur où une photo issue d’une série peut être présentée une fois dans une autre compétition Nationale la même année]
« En revanche, les photos parues dans le Florilège, vous pouvez les mettre au congélateur » ajoute le président Amoroso. [NDLR : Sur ce dernier point, il faut apporter la précision suivante indiquée dans le règlement FPF : “Les images publiées dans les Florilèges FPF (toutes compétions confondues) ne peuvent plus jamais participer à une compétition ‘Photos’, mais sont admises dans les compétitions ‘Auteur’ et vice-versa].
On reste sur l’idée du mot : Bonheur…
Concernant le projet d’exposition de février – on y vient enfin ! – le Conseil d’Administration a statué : « On reste sur l‘idée du mot bonheur, mais au pluriel pour élargir le champ ». Il sera donc question de Bonheurs ! « En revanche, je m’inscris en faux sur le fait qu’il faut de l’humain pour retranscrire le bonheur, ajoute Jean-Louis Amoroso ; Personnellement, je pense que l’on peut aller dans un autre univers : il y a du bonheur chez les animaux, et même dans la nature ». S’il confirme que « tout ne sera pas possible », pour lui, « il faut savoir regarder large ; Il faudra que ce bonheur soit un aller-retour ».
Autrement formulé, il faudra donc penser tout autant à la communication qui s’instaurera entre celui qui regarde la photo et celui qui l’a prise, qu’au message porté par l’image elle-même ; Et pour ce faire, s’il le faut, « on joindra à cela des petits textes qui aident à comprendre votre démarche photo ».
« L’important, c’est le “S” » déclare Christian Coulon comme une acceptation du principe.
Il n’y aura pas de restriction dans les formats, « mais ce n’est pas vous qui en déciderez, poursuit le président ; Ce sera quand on aura vu les photos et la scénographie » puis de conclure : « Il faut accepter le jeu ».
Quant au regard extérieur appelé à aider au choix des photos, « ce sera consultatif… Ces personnes ne trancheront pas ».
Il ne reste plus qu’a constituer un Comité de Pilotage et de faire des choix de photos exprimant le bonheur sous toutes ses formes !
On reparle de l’exposition de Port de Bouc
Autre chose dont il était question depuis plusieurs mois maintenant : Phocal est appelé à participer, en tant qu’exposant, à la 13ème semaine photographique du Photo Club Antoine Santoru de Port de Bouc [NDLR : Voir l’inscription dans la page Évènements]. « Il était prévu de reprendre les images présentées à Pertuis, rappelle le président Amoroso, mais nous avons de nouveaux adhérents, et il faut leur laisser la possibilité de s’exprimer par l’image et le nombre de photos peut varier si l’on a de nouvelles propositions ». Donc, nouveaux adhérents, prenez contact avec le président si vous voulez participer à cette exposition.
Tirages photos…
Jean-Yves Briend initie le chapitre “présentation de tirages papier” en proposant des images développées « sur un papier texturé datant des années 60 ». « Il a fallu beaucoup de masquages au développement pour compenser la perte de contraste » explique-t-il. Nous n’en dirons pas plus, l’auteur n’ayant pas remis d’image à présenter et l’objet de cette présentation étant plus axé sur la technique de laboratoire que sur l’image elle-même.
Images projetées…
Ange Subrini
Comme souvent, c’est Ange Subrini qui débute cette phase de réunion en présentant des images qu’il a réalisées à l’occasion de son déplacement (nocturne) pour le vernissage de l’exposition de Christian Ramade, lundi 16 octobre, à l’hôtel Sofitel Vieux Port.
Christian Coulon
A l’occasion des fêtes “Renaissance du Roi de l’Oiseau”, au Puy-en-Velay, Christian Coulon a ramené quelques clichés [NDLR : La Fête du Roi de l’Oiseau existe depuis 1986 et a pour origine le grand concours d’archer qui se déroulait au Puy-en-Velay au XVIe siècle. Le lauréat, archer de la ville, disposait jusqu’au prochain concours de nombreux privilèges sur la ville].
« Pendant une semaine, le Puy en Velay vit à l’époque de la Renaissance, avec des scènes de théâtre, des clowns, des jongleurs, un peu de tout en somme… et tous les habitants sont costumés » présente l’auteur des images.
Les photos visionnées s’étalent sur plusieurs années [NDLR : les dates qui figurent dans les données Exif situent les prises de vue lors des 28ème et 33ème éditons de cette fête qui se déroule traditionnellement en septembre] et celles, baroques, des comédiens sur fond de mur ont été très appréciées.
Antonio Lopez-Miranda
Antonio Lopez-Miranda (dit Tonio !) présente ensuite quelques images qu’il a réalisées dans les couloirs de l’immeuble Le Corbusier. Recherche de couleurs, de formes, des effets d’ombre et de lumière… du style Tonio par excellence ! « Je trouve que le jeu entre les formes et les couleurs est très harmonieux » apprécie Jean-Louis Amoroso qui ajoute : « Tu n’es pas égal à toi-même, tu es supérieur ».
Fernande Vedel
A propos de sa série d’images du mont Ventoux, l’auteur, l’auteure ? l’autrice ? introduit : « j’ai essayé de transcrire la violence de la lumière ». La deuxième partie de sa série se fait l’écho d’une des présentations de la semaine passée avec des images du Sillon de Talbert en Bretagne.
Daniel Nicolini
C’est en Bretagne encore que se situent les images présentées par Daniel. On y voit les tas de Pois de la pointe du Pen-hir, le phare de l’ile vierge – le plus haut phare d’Europe – et quelques autres clichés baignés de cette lumière si particulière qu’on trouve en Bretagne.
Jean-Louis Amoroso
C’est à Coney Island, l’ile aux lièvres, qui n’est d’ailleurs plus une île, ni peuplée de lièvres depuis son urbanisation, située dans l’extrême sud de Brooklyn et en fin d’après-midi, que le Président “franco-Allaudien-new-yorkais” entraine les adhérents de la soirée. « C’était une ile avant, ça a été comblé depuis ; Lorsqu’il y a eu le métro, tous les new-yorkais ont voulu aller se tremper les pieds dans la mer ». Selon lui, on y rencontre « une population bariolée » et il qualifie, avec humour, sa série : « Ce n’est pas de la Street photographie, c’est de la Beach photographie »
Gilles Monaco
Ce sont huit à neuf minutes de vie d’un escargot funambule que fait ensuite partager Gilles Monaco. Sur sa tige de fenouil, semble-t-il, il se fait emporter par le poids de sa coquille avant de se redresser et d’atteindre le bouquet de fleurs fanées. On parle bien sûr de l’escargot.
Jean-Luc Lebouil
Il était question de Street photographie deux présentations plus haut et c’est très justement ce que présente Jean-Luc Lebouil : « Ce sont des photos prises il y a deux semaines dans le quartier de la Plaine notamment » présente-t-il.
Il y a passé la journée, fait des rencontres – Jérôme, Christine, Pablo le facteur à roulettes, le vieux monsieur qui tient boutique de petits objets en bois, mais ne vend rien – et d’autres – dont 4 jeunes pour lesquels il a adressé le lendemain matin des photos sur des 06 confiés avec moultes recommandations – et bien marché – plus de 15 km du port à La Plaine et passant par le marché des Capucins, de la Plaine à la plage des Catalans via le quartier de l’opéra et le Pharo.
Il propose une série pleine de couleurs d’un quartier étrange, qualifié de bobo, contenant des ‘boutiques tendances’, s’il faut en croire les présentations touristiques accrocheuses.
A postériori, Jean-Louis Amoroso dira : « Surprenants les bouleversements dans ce quartier », puis d’ajouter : « C’est comme cela que je comprends la “Street photography”, quand elle est l’occasion de se prolonger par des rapports humains ! »
Michel Garofano
Par défaut d’essuie-glace sur sa moto et/ou le casque, Michel Garofano fait un rapide passage par le club et laisse une série d’images dont le visionnage laissera circonspects les adhérents présents : « Qu’a-t-il voulu nous montrer ? ».
Eh bien… nous avons obtenu la réponse : Le 26 juin dernier, Michel avait présenté un travail réalisé sur des choux secs qu’il a photographiés pendant 6 mois [NDLR : nous a-t-il dit…] avant de produire son résultat [NDLR : Article ICI]. Cette fois-ci, il s’est attaqué à une tresse d’aulx, mais avec moins de bonheur apparemment : « Pour l’ail, je ne l’ai photographié qu’une fois et j’ai cherché à compenser par des effets en post-traitement. En fait ça ne marche pas : les 4 dernières photos sont un empilement de plusieurs vues et/ou calques… et c’est moche » puis de conclure : « La preuve qu’on ne récupère pas une prise de vue ratée ».
