Réunion du 28 septembre 2023 – Expo Phocal : « Chacun reste sur ses positions »

Le rédacteur étant absent – et sans doute excusé, du moins il l’espère – pour cette 5ème session de la saison 2023/24, c’est en mode déconnecté, c’est à dire sans trace audio,  que ce compte rendu est établi. Mais bon, apparemment, comme l’a confié à postériori la trésorière Nicole Kévorkian, le président Jean-Louis Amoroso était toujours en terre américaine et le débat pour le choix du thème de l’exposition Phocal en février, eh bien, « ça tourne un peu… Chacun reste sur ses positions et ce n’est pas mon rôle de statuer au final ». Il faudra donc attendre le retour du grand ordonnateur !

Néanmoins, …

… toujours à propos de ce thème, il apparaît, semble-t-il – [NDLR : sembler étant le propre de ce qui apparaît !] – il apparaît donc que les préférences du groupe vont plutôt vers le « petit bonheur en général ». [NDLR : A noter là encore que le terme : “plutôt” associé à une préférence, est de nature redondante, mais en l’absence d’enregistrement des échanges dans le cours de la réunion, ce qui les rend, de fait, non rapportables, il nous faut bien donner de la consistance à cet article !].

Plus sérieusement, rappelons que lors de la réunion précédente, les avis étaient partagés entre une exposition des savoir-faire dotée d’un titre évoquant le bonheur et une exposition à thème et notamment sur celui du bonheur, qu’il soit au bord de l’eau ou plus global.

Selon la trésorière, le président Amoroso favoriserait le choix d’une exposition thématique. C’est, selon lui, plus facile de communiquer autour d’une exposition à thème que d’une exposition des savoir-faire. Cette préférence serait aussi celle de Nicole Kévorkian. [NDLR : S’il nous est permis d’exprimer un avis – et nous nous le permettons sans vergogne, d’autant plus que le rédacteur était absent lors de cette réunion, nous sommes aussi de cet avis, sachant que lors de la foire photo qui se tiendra 2 mois après, il y a déjà une exposition des savoir-faire de Phocal].

Gilles Monaco, distingué à Roquevaire

Jusqu’au 08 octobre (Me 15h-18h, Sa & Di 10h-12h/15h30-18h30), la ville de Roquevaire organise son 4ème trophée des Arts. Cette manifestation était dotée d’un concours ouvert à tous les arts (peinture, photos, sculptures, arts plastiques…). Quatre-vingt-treize (93) œuvres ont été exposées, et vendredi dernier, le 29 septembre donc, dans la catégorie photo, sur le thème de “La lumière“, le 1er trophée a été remis à Gilles Monaco pour une œuvre intitulée “Alien théory” (Voir ci-dessous).

Bravo et « congratulations » [NDLR : « congratulations » en français] du Président Amoroso en direct différé des States.

Images projetées

Pour cette séance, 12 adhérents ont présenté des images qu’ils ont bien voulu commenter succinctement et à postériori, à la demande de la rédaction. Merci donc à eux d’avoir répondu ou du moins, merci aux 10 des 12 qui l’ont fait.

Pour sa part, Yves Chabrillat a présenté des photos prises lors d’un concert de jazz à Marciac manifestement ; « J’ai aussi fait des essais de multi-expositions à la prise de vue » a-t-il rapporté. Selon lui, sur ce point, les avis de l’assistance ont été mitigés.


C’est au Cambodge que Christian Dandreis a, une nouvelle fois, entraîné les adhérents présents. Il était cette fois sur le site de Ta Prohm, tout près d’Angkor, là où ont été tournés des plans du film Tom Raider [NDLR : Il ne nous a pas précisé s’il était accompagné d’Angelina Jolie]. Ses photos témoignent de l’emprise du végétal sur le minéral. « Ces arbres appelés ‘’fromager’’, poussent partout et se développent là où la graine a commencé à pousser ! Ils détruisent les temples et autres monuments ; Je ne suis pas en mesure de donner une estimation de leur âge ! » raconte l’auteur des images projetées [NDLR : A noter qu’il porte le nom de ‘’fromager’’ pour avoir été le fournisseur du bois servant à fabriquer des boites à fromage].


Les 15, 16 et 17 septembre, sur le circuit Paul Ricard, c’était le Bol d’Or ! Et Jean-Marc Caschetta y était ! La preuve :


Nicole Kévorkian a ramené des images de la vallée d’Oust, dans les Pyrénées Ariégeoises et de l’un de ses lacs : l’étang de Lers…


Toujours en direct différé des States, Jean-Louis Amoroso a partagé une promenade crépusculaire le long de l’East River en passant sous les ponts de Manhattan et Broklyn. Ses images datent du 20 septembre, 9 jours avant le déluge !


Pour Christophe Sertelet, le temps n’était pas compté puisqu’il a pris le temps de poursuivre… un escargot ! Il produit une série de 4 photos qui racontent l’histoire d’une “course” entre un petit escargot et le soleil couchant, et ce n’était pas gagné. « Bon, en vrai, le soleil était déjà couché. J’ai repéré ce petit escargot qui se promenait sur le toit de ma voiture. J’ai joué avec mon 90mm (à f/2.8, je crois) et les lumières d’un lampadaire en arrière-plan » avoue l’auteur.


Le travail présenté par Brigitte Carotenuto a été réalisé dans le petit port de La Mède et le bord de mer Cassidien. Dans le premier cas, « j’ai essayé de travailler cadrages et reflets » explique-t-elle. Dans le deuxième cas, « c’est juste une observation des bouées vagues après vagues, en ne me déplaçant quasiment pas ».


Pour Jacques Filiu, pas besoin d’observation : « Ces scènes viennent me surprendre lors de mes promenades photographiques ! ». [NDLR : Elles sont effectivement surprenantes !] On pourrait appeler le thème : Images disparates ! [NDLR : la 1ère de la série, c’est West Side Story : les Jets qui viennent se frotter aux Sharks]


C’est en Syrie que Daniel Nicolini entraine ensuite les adhérents présents : « Les photos que je présente ont été prises en 2010, avant la guerre ». Elles concernent les mosquées d’Alep « avant sa destruction par la Russie » et celle de Damas qui elle, est restée intacte. « Ce qui frappe c’était l’animation qu’il y avait ; Les gens venaient en famille pour prier mais ils y mangeaient aussi et les enfants jouaient dans la cour centrale ».


Les images présentées par Christine Natta étaient soumises au choix des adhérents présents pour concourir au challenge régional “Nature, Macro ou proxi“. « Nous n’avions pas tous la même analyse de la “virgule » explique la photographe. Pour elle il s’agissait de produire des photos nature, des photos macro ou des photos proxy, « d’où les photos de baleines et d’oiseaux ! ». En fait, ce challenge régional attend des images de nature en format macro ou en proxy. « Du coup, aucun choix n’a été fait dans ma présentation » conclut-elle.


Pas de commentaire ajouté après coup par Jean-Paul Buffille mais ses images parlent d’elles même :  il s’agit de (belles) images de nature, en macro et en proxy !


Pas plus de commentaire pour Antonio Lopez-Miranda… Mais là, les photos sont plus sibyllines. Travail sur les ombres ? Travail sur le triangle ?  Incontestablement, il y a un style Tonio ! Il coche les 5 points de l’IRECO : Intention, Réalisation, Expérimentation, Cohérence et Originalité.

menu