C’est une nouvelle fois en l’absence du président Jean-Louis Amoroso que s’est tenue la 4ème session des réunions hebdomadaires de l’association pour la saison 2023/2024. Dans cette configuration, c’est la trésorière Nicole Kévorkian qui est en charge d’ouvrir la séance et c’est sur un lot d’annonces qu’elle le fit : « Contact a été pris par Jean-Louis auprès de Stephan Infantino, le salon de coiffure sis Quartier Souque Nègre à La Destrousse ». L’accrochage de 12 photos d’un même photographe est possible sur ce lieu, mais « il y a un exposant actuellement ; On pourra commencer en Novembre alors si vous avez des séries à proposer… » précise la trésorière.
Il en est de même…
… pour ‘’Les Résidences Côté Sud’’ à Allauch… « Une quinzaine de photos peuvent y être accrochées, alors pensez à une série sachant qu’ils préfèrent des photos sur la Région… C’est plus facile pour eux de dire à leurs clients d’aller voir cet endroit… ». Mais à défaut, d’autres univers peuvent être accueillis.
Elle rappelle ensuite que la participation de membres de Phocal est souhaitée le 07 octobre pour le vernissage de Carry Le Rouet. Il s’agit du 9ème salon d’art photographique qui se tiendra à la Bergerie, du 07 au 22 octobre [Plus d’informations dans la newsletter hebdomadaire de Phocal – Pour vous abonner, c’est ICI].
Exposition Phocal : « dommage de nous priver de belles images »
Nicole Kévorkian met ensuite le focus sur le choix du thème de l’exposition Phocal de février 2024: « On en a largement parlé semaine dernière… Je vous propose un thème qui pourrait s’appeler “les petits bonheurs” et qui rejoint la proposition de Jacques Filiu mais qui est un peu plus large ». Selon elle, ce thème plus global permettra d’exprimer le bonheur, « mais pas seulement au bord de l’eau » s’agissant du « bonheur dans tous ses états, le bonheur de danser, le bonheur de chanter… ».
Christian Coulon prend ensuite la parole et place la réflexion sur un autre plan : « Les thèmes qui ont été proposés sont restrictifs à mon sens. C’est dommage de nous priver de belles images que l’on a vues tout au long de nos séances sur des thèmes variés. Aussi, je pensais plutôt à une exposition sur le mode de ce que fait le club de La Garde » [NDLR : Pour l’exposition 2023 intitulée “Singulier, pluriels #4”, 25 photographes de l’association ont exposé 220 photos et projeté 200 images en continu, sur des thèmes divers : humain, paysages, street, sports, nature, animaux, créativité, urbex, voyages…]. Dans l’esprit de Christian Coulon, il s’agirait donc d’exposer la meilleure production des Phocaliens sur des sujets très différents « pour ne pas se priver de certaines belles photos animalières, de courses automobiles et autres » et de rappeler ensuite : « Il ne faut pas oublier que cette exposition est en fait une vitrine de Phocal sur Allauch… ». Il restera alors à relier tout cela à une thématique fédératrice.
« Je pense toutefois qu’il doit rester un fil conducteur » dit Nicole Kévorkian qui annonce que depuis les States, Jean-Louis Amoroso propose de son côté le thème suivant : “Les villages de Marseille”.
Ange Subrini rejoint Christian Coulon tout en restant sur l’optique d’un thème élargi sur le bonheur… qui reste néanmoins un thème pouvant être restrictif.
Michel Attard, quant à lui, rejoint pleinement Christian Coulon : « Je crains qu’en partant sur un thème, on se retrouve avec une production qui ne sera pas le reflet de la qualité du club » ; Yves Chabrillat ajoute : « S’il s’agit de faire la promotion du club, alors, on sélectionne le meilleur de chacun » et Michel Attard, en se référant au Rendez-vous Images de Strasbourg [NDLR : Voir ICI], consolide : « Ne pas avoir un thème commun pour tous les photographes n’est pas nécessairement quelque chose de négatif ».
« Il faudra bien donner un titre à cette exposition » intervient Nicole Kévorkian en introduisant ainsi la notion de titre à juxtaposer à celle de thème.
Brigitte Carotenuto reste sur la notion de thème étendu et pense avoir trouvé celui « qui peut tout regrouper » : « On choisit un nombre, par exemple 3, et là, on pourrait voir des images avec trois voitures sur un circuit, 3 cheminées, 3 animaux, 3 enfants sur une plage, 3 nuages, 3 danseurs… ». Elle concède qu’il serait aussi possible de choisir un autre nombre.
Pour Jean-Luc Lebouil, cela reste un thème contraignant : « Pour ceux qui font de la macro, il va être difficile de conjuguer le chiffre 3, de même pour ceux qui font du paysage… ».
Günther Hahne se souvient du thème de l’exposition de 2013 : « Je le trouvais très bien : 23 photographes, 23 regards » [NDLR : Ce qui, toutefois, s’avère être un titre d’exposition plutôt qu’un thème].
Exposition Phocal : Alors, on en est où ?
En l’état actuel des réflexions, l’exposition de février pourrait être une exposition à thème OU une vitrine des savoir-faire de Phocal à raccorder sur un thème générique qui considère les spécificités de chacun [NDLR : Ce qui pourrait paraître contradictoire]. Ainsi, dans le premier cas, l’exposition mettra en exergue le sujet, Dans le second cas, il s’agira plutôt de trouver un titre fédérateur pour une exposition multi-univers.
Pour ce qui est des thèmes, la semaine passée ont été évoqués les possibles suivants : “Climat et environnement”, “Nuages”, “Petit bonheur au bord de l’eau”, “La vie sur les toits”, “La limite de l’urbain”, “La résilience”, “La sérénité”. Ce sont ajoutés cette semaine : “Les villages de Marseille” et “Un, deux, trois” [NDLR : Pour retranscrire l’idée de Brigitte Carotenuto].
Ce qui ressort désormais, c’est que le thème deviendrait plus global jusqu’à ne plus être vraiment un thème, mais un titre. Il est question de : “les petits bonheurs” ou “Instants de bonheur photographique” ou “Bonheurs photographiques”.
[NDLR : Il est vrai que le thème contraint la production sur une amplitude qui varie selon sa formulation. De son côté, le titre libère la production, préserve la spécificité de chaque auteur et établit la cohérence de l’ensemble].
La conclusion du sujet revient à Nicole Kévorkian : « Maintenant Jean-Louis n’est pas là ; Il va rentrer et il va juger ». A suivre donc…
Images projetées
Après une présentation de tirages papier de la part de Michel Attard pour laquelle nous n’avons pas de support, s’est ouvert le chapitre “Images projetées” composé de 11 paragraphes.
Le premier est titré Christian Dandreis. Il emmène les membres à Angkor au sud du Cambodge, l’un des principaux sites archéologiques de l’Asie du Sud-Est, comme en témoigne d’ailleurs la photo 5.
En vue de sa participation au challenge régional “Nature, Macro ou proxy (couleur)” dont les inscriptions seront prises du 13 octobre au 13 novembre, Yves Chabrillat propose ensuite de choisir une photo parmi celles présentées. Une photo est retenue sous réserve d’un cadrage plus serré mais elle n’est pas publiée dans la galerie ci-dessous pour laisser aux juges du concours, la primeur de sa découverte.
Compte tenu des difficultés qu’elle a rencontrées à Medellin en Colombie, c’est au smatphone que Christine Natta a capturé les images qu’elle présente ensuite. « Vu l’endroit où nous étions– un quartier où il n’y a que des graffeurs et des peintres – on ne voulait pas sortir les vrais appareils – J’ai un iPhone 6 aussi, il ne faut pas regarder la qualité, ni chercher le bokeh »’’.
Retour en France avec Nicole Kévorkian qui emmène l’assemblée à Port-la-Nouvelle dans l’Aude. « Je me suis amusée un petit peu en faisant des essais de cadrages ».
Fabrice Coradossi propose ensuite de très belles images ailées de libellules et tout particulièrement de la Caloptéryx éclatant, colorée d’un bleu splendide, autre adjectif pouvant être accolé à son nom.
Marie-Christine Brabant parle ensuite de “Marseille multiple”, thème de l’exposition qu’elle propose dans le cadre des Parcours du festival Phot’Aix dans la galerie du magasin In-situ sis au 1 rue Manuel [NDLR : Plus d’informations dans la newsletter hebdomadaire de Phocal – Pour vous abonner, c’est ICI].
Certes de façon un peu prématurée, Gilles Monaco s’est emparé du thème « Petits bonheurs au bord de l’eau » [NDLR : Voir les débats ci-devant] et propose quelques images qui s’y rapportent…
De New-York, Jean-Louis Amoroso a fait parvenir des images datant de mai 2021, le 15 mai plus exactement, captées dans les Hamptons, région située au Nord-Est de l’île de Long Island dans l’Etat de New-York [NDLR : Plus d’informations ICI]
« Voilà le résultat d’une petite promenade photographique à Mannheim » explique ensuite Günther Hahne qui habite non loin de ce lieu, dans le sud-ouest de l’Allemagne. « Avec mon club de là-bas, de temps à autre, on se donne rendez-vous dans un quartier et chacun s’exprime ».
Jacques Milhaud, en visite cet été au parc animalier d’Auvergne, propose quelques images… « C’est un selfie » dit-il en s’amusant de la 1ère photo.
Jean-Paul Buffille clôture le chapitre des projections et la réunion de fait. Il propose une série sur le bord de mer. Lui aussi, il s’est emparé du thème possible : “Petit bonheur au bord de l’eau”.