Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan, état situé au bord de la mer Caspienne, à l’est de la chaîne du Caucase.
C’est à Bakou que l’on a foré le premier puits de pétrole au monde, dans la 2ème moitié du 19ème siècle. C’est encore aujourd’hui un état assez prospère en raison de la rente pétrolière assortie d’une agréable douceur de vivre.
C’est une belle ville, qui ressemble à Marseille a bien des égards. Population comparable, riche patrimoine passé (13 au 18ème siècle), en raison de sa position sur les routes de la soie, une “corniche” au bord de mer. Une très belle architecture arts déco de la fin du 19ème et tout le centre-ville est piéton et magnifiquement éclairé, la nuit venue.
Beaucoup d’immeubles ultramodernes (3 en forme de flamme, très célèbres), un immense palais des congrès très futuriste, et… le magnifique “centre culturel”.
Ce centre a été construit selon les plans de l’architecte Zaha Hadid, première femme à avoir obtenu le prix Pritzker, en 2004.
Dans une friche laissée en déshérence, vestige d’un passé industriel révolu…..
Le ballet changeant de la lumière et des ombres permet l’émergence d’un monde fantasmagorique riche en contrastes, où des figures fantomatiques tapies dans l‘ombre et suscitant l’affabulation, voisinent avec des plages inondées par la lumière qui révèle la richesse de la matière…..
Un monde en métamorphose permanente selon l’heure de la journée, où l’écriture photographique peut s’exprimer.
La Marne, département quelque peu méprisé par les touristes qui lui préfèrent des rives plus ensoleillées ou des reliefs plus marqués. Dans un pré ceint de bois, où l’horizon se fait accessible, le paysage nous renvoie à l’intime.
Série réalisée au moyen format argentique avec de vieux films, négatifs ou diapos, pour éclairage naturel ou tungstène. Contrepoint d’une exploration de la grande plaine agro-industrielle du même département et faite à la chambre grand format.
Hiver (Reprise 2019/12)
L’hiver, dans le nord de la France, la nature semble se figer. On se promène alors libre de toute contrainte. La solitude comme récompense.
Cette série, réalisée avec un moyen format argentique, a donné lieu à des tirages assez particuliers, où le ferricyanure et le sélénium se mélangent pour donner aux images un aspect sombre et saumâtre, tentative désespérée pour décourager l’envahissement de ces zones encore vierges de bêtise.
Appel du large (Reprise 2019/12)
La côte atlantique entre Saint-Nazaire et le pays Basque est presque entièrement plate, alternant marais et plages. En été, les vacanciers s’y pressent. Désolés par la vacuité de l’activité côtière, nous voilà ressentant l’appel du large. Nous voilà poussés vers d’autres vides, encore plus grands. La progression de la série est toute entière guidée par cet attrait pour le rien.
Ces photographies ont été réalisées sur l’île de Noirmoutier ces dernières années en utilisant un appareil moyen format 6×6 et des pellicules noir et blanc de récupération, parfois en mauvais état. Le travail sur les fichiers scannés permet d’obtenir des images “tirables”, gardant cependant la trace d’un processus parfois aléatoire.
Trouver son inspiration dans la nature, les paysages ou l’activité humaine et construire des séries avec un regard personnel.
Découvrir et révéler la beauté improbable de certains lieux.
Aller encore plus loin : s’abstraire du réel, construire un monde imaginaire avec une démarche esthétisante qui rejoint l’expression du peintre.
Recentrer sur l’essentiel de la scène, lui donner une dimension onirique mais en introduisant des effets toujours très simples basés sur la modification des couleurs du sujet ou de son environnement.
Actuellement, sur les murs de la salle d’attente, vous pouvez admirer les photos proposées par Nicole Kevorkian, du club PHOCAL (Allauch).
Si vous êtes intéressé(e) par une ou plusieurs images, elles sont à la vente(*) moyennant un prix de 100€ avec le cadre ou de 70€ sans cadre (pour un format 50×70). Pour le format 30×40 70€ avec cadre et 50€ sans.
Commandezen adressant un mail à nicole.kevorkial@wanadoo.fren précisant votre numéro de téléphoneportable et le n° de la (ou des) photo(s) désirée(s)en indiquant : 1. “avec cadre” ou “sans cadre”, 2. “Format exposé” ou “autre format”. Si vous désirez un autre format, l’auteur vous contactera…
Vous recevrez un SMS quand le tirage et la mise sous cadre seront faits et la (les) photo(s) commandée(s) sera (seront) déposée(s) à votre attention au Centre de santé…
C’est en développant et en tirant des négatifs noirs et blancs issus d’un appareil 6×6 que j’ai fait mes premiers pas dans l’univers de la photo en 1978.
Puis ce fut l’achat d’un reflex avec lequel j’ai réalisé de nombreuses photos de paysages de la région méditerranéenne ainsi que des gorges de l’Ardèche et du Chassezac en noir et blanc et en couleur.
Ont suivi des expositions de paysages et d’animaux, mais aussi de photos qui témoignent de l’activité de la réparation navale à Marseille ainsi que du patrimoine architectural de cette ville dans le cadre de Marseille 2013 capitale de la culture. Certaines de mes photos ont été exposées ou publiées dans des lieux divers: aéroport Marseille Marignane, Fondation: Tour du Valat, magazines Image et Nature, France photographie……
Dans l’imaginaire le vautour évoque la mort car c’est un oiseau nécrophage. Il joue pourtant un rôle essentiel dans la nature en faisant disparaître les animaux morts pouvant être vecteur de maladie ou responsable de pollution des eaux. C’est un élément clé dans l’équilibre des écosystèmes.
Presque disparu entre 1920 et 1950 il a été réintroduit à partir de 1981 tout d’abord dans les Causses à l’initiative notamment de la LPO.
Des aires de nourrissages ont été aménagées dans plusieurs régions.
Photos prises lors de nombreuses et acrobatiques sorties étalées sur une période de 4 ans.
Faire connaître et aimer ces oiseaux est un premier pas vers leur préservation.
Hérons…
Cette série est le fruit de trois années de travail essentiellement en Camargue où je me suis intéressé à la vie des hérons cendrés : de la recherche de nourriture à la reproduction réussie, aux soins prodigués aux jeunes oisillons, jusqu’à leur départ du nid. Démarche naturaliste mais aussi esthétisante pour sensibiliser le spectateur à la préservation des espaces naturels.
Façades…
En se promenant dans les rues de Marseille, on peut découvrir, faisant partie d’un ensemble ou coincées entre deux immeubles d’architecture moderne, parfois isolées dans des espaces pavillonnaires, de remarquables façades avec des encadrements de portes et de fenêtres, des sculptures, des statues, des balcons, des vitraux, bref des décors originaux d’une grande diversité, riches témoins du passé de l’habitat à Marseille.
En levant les yeux, on découvre bois, pierre, fer forgé, verre, brique, détails de charpente, portes, volets et balcons… réalisations d’une richesse esthétique et artistique difficilement reproductibles à une époque de standardisation et de moindre coût.