Mon premier appareil était un Yashica recommandé par un ami passionné de photographie. C’était un argentique ! Faut dire que nous étions en 1975 ! Il a fait tous les déplacements – l’appareil – qu’il s’agisse des week-end en Camargue, ou à Arles pour le festival photo, ou à Avignon pour le festival éponyme, des séjours en Bretagne à l’occasion des visites rendues à la belle-mère, des grandes randonnées en montagne – Alpes, Pyrénées, Corse, mais surtout Dolomites – avant de disparaître !

Il disparu la veille d’un départ en randonnée, prêt à être mis dans le sac à dos, dans l’appartement du 4ème étage de la rue Barbaroux à Marseille. J’ignore l’usage qu’en a fait le voleur ! Mais j’ai une petite idée…

Il fut remplacé par un Nikon F1, puis par d’autres Nikon ensuite et complété d’un petit labo de développement N&B dont l’usage fut rapidement limité au temps laissé disponible par un travail des plus prenants : l’informatique.

Il y eut des sorties de sac ensuite, chaque année pour la rando estivale, et toujours dans les Dolomites pour l’essentiel, mais pas plus ! Le boulot !

Ce n’est qu’en 2010 que je me suis remis sérieusement à la photo. Cette année-là, j’ai débarqué en Bretagne, presque à la retraite à 5-6 ans prêts, et la première chose que je fis, ne connaissant personne dans mon nouveau village – Bégard, 4800 habitants – fut de devenir Correspondant Local de Presse pour un hebdomadaire Le Trégor. J’avais, quelques années auparavant acquis mon premier numérique : un Nikon D5100. Deux ans après mon arrivée en Bretagne, j’ai complété mon équipement avec un Nikon D750, puis un Nikon D750 – le précédent étant tombé de son pied lors d’un tournage – puis un bon pied photo, puis un Nikon D800. Entre temps, j’avais créé mon propre journal – le ”pure player”  BVonline.fr – et je suis devenu Correspondant Local de Presse pour Ouest-France de surcroit.

Pendant 10 ans, j’ai donc couvert moultes évènements, sac photo en bandoulière, épaules  et dos en capilotade, sur un territoire de près de 80.000 habitants quand la loi NOTRe a réuni les 7 villages que je couvrais, avec Guingamp, Paimpol, Callac et quelques 47 autres communes.

Aujourd’hui, de retour dans le sud, à Auriol, adhérent d’un club photo local : ALCAA mais aussi de Phocal, Club Allaudien,, affilié à la Fédération Photographique de France, je me consacre à la photo quasi exclusivement.