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C’est en développant et en tirant des négatifs noirs et blancs issus d’un appareil 6×6 que j’ai fait mes premiers pas dans l’univers de la photo en 1978.
Puis ce fut l’achat d’un reflex avec lequel j’ai réalisé de nombreuses photos de paysages de la région méditerranéenne ainsi que des gorges de l’Ardèche et du Chassezac en noir et blanc et en couleur.
Ont suivi des expositions de paysages et d’animaux, mais aussi de photos qui témoignent de l’activité de la réparation navale à Marseille ainsi que du patrimoine architectural de cette ville dans le cadre de Marseille 2013 capitale de la culture. Certaines de mes photos ont été exposées ou publiées dans des lieux divers: aéroport Marseille Marignane, Fondation: Tour du Valat, magazines Image et Nature, France photographie……
Voir aussi : https://grain-dpixel.fr/info/interview-de-jean-pierre-creissen/
Vautours, les mal aimés…
Dans l’imaginaire le vautour évoque la mort car c’est un oiseau nécrophage. Il joue pourtant un rôle essentiel dans la nature en faisant disparaître les animaux morts pouvant être vecteur de maladie ou responsable de pollution des eaux. C’est un élément clé dans l’équilibre des écosystèmes.
Presque disparu entre 1920 et 1950 il a été réintroduit à partir de 1981 tout d’abord dans les Causses à l’initiative notamment de la LPO.
Des aires de nourrissages ont été aménagées dans plusieurs régions.
Photos prises lors de nombreuses et acrobatiques sorties étalées sur une période de 4 ans.
Faire connaître et aimer ces oiseaux est un premier pas vers leur préservation.
Hérons…
Cette série est le fruit de trois années de travail essentiellement en Camargue où je me suis intéressé à la vie des hérons cendrés : de la recherche de nourriture à la reproduction réussie, aux soins prodigués aux jeunes oisillons, jusqu’à leur départ du nid. Démarche naturaliste mais aussi esthétisante pour sensibiliser le spectateur à la préservation des espaces naturels.
Façades…
En se promenant dans les rues de Marseille, on peut découvrir, faisant partie d’un ensemble ou coincées entre deux immeubles d’architecture moderne, parfois isolées dans des espaces pavillonnaires, de remarquables façades avec des encadrements de portes et de fenêtres, des sculptures, des statues, des balcons, des vitraux, bref des décors originaux d’une grande diversité, riches témoins du passé de l’habitat à Marseille.
En levant les yeux, on découvre bois, pierre, fer forgé, verre, brique, détails de charpente, portes, volets et balcons… réalisations d’une richesse esthétique et artistique difficilement reproductibles à une époque de standardisation et de moindre coût.
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